Depuis l’année dernière, des étudiant.es référents ont été mis en place au sein des BDE, BDS et BDA. Leur rôle est d’être des points d’entrée éventuels pour leurs camarades en situation de handicap, s’ils ou elles ont des questions, des demandes particulières. Les personnes concernées sont ensuite redirigées vers le personnel compétent à l’ESIGELEC ou parmi nos partenaires. Le but est également d’améliorer leur accessibilité à l’ensemble des événements extra-scolaires. En effet, les élèves en situation de handicap bénéficient d’aménagements pour leur scolarité quand ils ou elles en font la demande, mais beaucoup d’entre eux renoncent à participer aux activités associatives, par peur de ne pas réussir à « suivre le rythme » ou aux soirées car elles ne sont pas forcément adaptées à leurs handicaps.
Il est important de noter que loin de l’image des personnes handicapées en fauteuil roulant, 80% des handicaps sont invisibles. Il peut s’agir de maladies (diabète, cardio-vasculaires, cancers, par exemple), de souffrances psychiques (bipolarité, maniaco-dépression, schizophrénie…), de déficiences visuelles, auditives… La plupart de nos étudiant.es touché.es cachent leurs handicaps pour ne pas différer de leurs camarades et se privent ainsi de notre riche offre associative.
Jeudi 29 septembre, les référent.es étudiants de l’ESIGELEC sur les questions du handicap ont ainsi été formés par Unirh-Thransition, dans le cadre du programme Hanploi-School financé par la Conférence des Grandes Ecoles.
Puis, le jeudi 20 octobre, l’ESIGELEC a eu le plaisir d’accueillir la conférence-débat « Handicap, représentations et réalités » par Unirh Thransition qui intervient en soutien de la trajectoire professionnelle des personnes en situation de handicap.
Contact : Marie Libbrecht-Godier, Responsable Relations Elèves, Ouverture Sociale & Egalité des Chances, marie.libbrecht@esigelec.fr