Briser les obstacles à l'innovation

L’association Hacksoul représente la communauté internationale Hacking Health en région Normandie.
Elle a pour mission de placer l’intelligence collective au service de l’innovation en santé en créant des synergies fortes entre les différentes parties prenantes de cet écosystème : professionnels de santé, institutionnels, écoles d’ingénieurs, entreprises et start-up.
Pour l’ESIGELEC et les étudiants de la dominante « Ingénierie des Systèmes Médicaux » ceci se concrétise par un programme d’innovation pédagogique mêlant des ateliers de design thinking, d’idéation et de prototypage technique.
Ce programme se conclut par un événement phare, le Hacking Health Normandie 2021 qui s’est déroulé en virtuel les 11, 12 et 13 Mars 2021 dernier avec l’objectif pour chaque équipe de prototyper une solution fonctionnelle et de la présenter à un jury d’experts.

Quelques chiffres sur l'édition 2021 :
- 83 participants
- 55 étudiants
- 28 professionnels
- 67 Normands
- 10 projets proposés
- 9 projets sélectionnés
- 5 lauréats
- 1774 followers et 2280 interactions (tous réseaux confondus).

Retour en image sur les équipes et les projets accompagnés par Hacksoul dans le cadre des ateliers d’innovation pédagogique avec l’ESIGELEC :

Habilycare, lauréat du prix santé

Plus de 800 millions d’heures d’aide à domicile sont réalisées par an dont 10 % sont consacrées à la recherche d’informations sur les usagers. À chaque nouvelle personne, il faut réapprendre les habitudes de vie de la personne.
HabilyCare est une application de suivi des habitudes de vie des personnes accompagnées au domicile. Elle réorganise les transmissions en un outil simple autour des habitudes alimentaires, des besoins d’assistance, des habitudes de loisirs,… en fonction du rythme de la personne sous la forme de pictogrammes.
Les bénéfices pour les accompagnants et les accompagnés sont un gain de temps, une satisfaction et une amélioration de la prise en charge. Pour l’accompagné, la relation est simplifiée. Il a l’impression d’être entendu. L’interface prévoit la possibilité pour la famille de suivre les actions réalisées afin de les rassurer et d’instaurer une relation de confiance. Pour l’employeur, qui a un turn-over important, la relation d’aide est sécurisée et le suivi de la qualité est amélioré.

Membres de l'équipe :
Stéphanie De Roubaix (porteur du projet)
Pierre Grenon (étudiant ESIGELEC)
Chloé Laroumanie (étudiant ESIGELEC)
Louis Scotte (étudiant ESIGELEC)
Nathalie Cordier
Morgan Bages
Maxence Nore (étudiant ESIGELEC)
Charles-Hugo Devillaine (étudiant ESIGELEC)
Pierre Roland (étudiant ESIGELEC)
Nicolas Oska (étudiant ESIGELEC)

Anthropobio, lauréat du prix Cycéon et du prix NES

Avec l’émergence de la médecine personnalisée où le traitement peut être adapté à la morphologie des patients, la détermination de la composition corporelle est de plus en plus importante. Cela est possible en utilisant l’imagerie médicale. Ces mesures sont cependant coûteuses en matériel et temps humain, longues à réaliser (IRM) et/ou irradiantes (scanner, absorptiométrie biphotonique).
La bio-impédancemétrie, qui mesure la résistance au courant électrique des tissus biologiques, et l’échographie, qui utilise des ultrasons, sont des techniques peu coûteuses, simples, rapides à réaliser et non irradiantes. Ces techniques présentent cependant des limites concernant la fiabilité et la vérification des mesures. Leur association sous forme d’un appareil simple et automatique, utilisable en consultation ou au lit du patient, pourrait permettre de lever ces limites par un effet synergique avec une soustraction de leurs limites et une addition de leurs avantages. À terme, l’objectif est de proposer un appareil validé aux services hospitaliers.

 

Membres de l'équipe :
Pierre Decazes (porteur du projet)
Remi Mathorel (étudiant ESIGELEC)
François Garnier (étudiant ESIGELEC)
Anouk Amerasekera (étudiant ESIGELEC)
Grégory Nardi (étudiant ESIGELEC)
Stéline Saminadin (étudiant ESIGELEC)
Olivier Azur (étudiant ESIGELEC)
Thibault Clément
Cindy Hong (étudiant ESIGELEC)
Aymen Laldji (étudiant ESIGELEC)

MOM-Bot

Chaque année plusieurs milliers de personnes se blessent lors de la pratique d’un sport de montagne et plus d’une centaine décèdent ou sont portées disparues. Nous avons donc la volonté de fournir un service médical de qualité aux millions de pratiquants de ces sports, ainsi qu’un système de sécurité qui leur permettra de pratiquer leur activité en toute tranquillité sachant que si leur santé est en danger les secours seront là. Nous voulons résoudre le problème de l’accès aux soins médicaux ou aux urgences pour les pratiquants de sport de montagne.
Notre idée est de mettre à disposition des pratiquants de sport de montagne des bornes d’aide au diagnostic afin de pouvoir leur permettre de mieux comprendre leurs blessures, de pouvoir récupérer le matériel nécessaire aux premiers soins et d’y appeler les secours en cas d’urgence. Nous voulons aussi mettre à leur disposition des bracelets reliés aux bornes afin de prévenir les secours plus efficacement en cas de danger.