L’International fait partie intégrante de la stratégie et de l’attractivité de l’ESIGELEC
Dans les couloirs de l’ESIGELEC on croise en ce moment des étudiants béninois, sénégalais, camerounais, chinois, indiens, sri-lankais, et bien d’autres. L’école d’ingénieurs a fait de l’International une de ses valeurs fortes essentielles, une stratégie qui lui permet de rayonner partout dans le monde (85 partenariats universitaires dans 45 pays).
L’internationalisation de l’école s’inscrit dans un double paradigme : donner aux étudiants l’avantage de s’immerger dans un environnement très international, auquel ils seront naturellement confrontés au cours de leur carrière, mais aussi de répondre à des besoins importants de formation dans plusieurs zones géographiques.
Cela fait depuis plus de vingt-cinq ans que l’école a pris la décision d’ouvrir son horizon. Une antériorité, couronnée de nombreux succès, qui lui confère une vraie crédibilité, tant auprès des institutions françaises implantées à l’étranger (qui sont souvent sa première porte d’entrée dans un pays) que des acteurs locaux, établissements d’enseignement supérieur ou secondaire. L’ESIGELEC est présente en Asie, en Afrique, en Europe de l’Est, des « zones incontournables qui répondent à de grands enjeux de formation, avec un fort volume d’étudiants à former, une volonté de ces populations de bouger à l’international», détaille Cyril Marteaux, directeur des relations internationales de l’ESIGELEC.
Une composante multiculturelle
« Nous sommes une des écoles d’ingénieurs en France qui possède le plus important taux d’internationalisation de ses étudiants », résume Cyril Marteaux. Sur les 2000 étudiants accueillis chaque année, près de 40% sont de nationalité étrangère. Ils se répartissent entre le Programme Ingénieur, le Programme Masters (MSc labellisés Conférence des Grandes Ecoles, Diplômes nationaux de Master, enseignés en anglais), et le Programme doctoral. Cette statistique pourrait croître pour répondre à une puissante demande mondiale de venir se former en France.
Parallèlement, tous les étudiants effectuant leur Programme Ingénieur à l’ESIGELEC sont tenus d’effectuer une mobilité obligatoire d’un semestre à l’International.
Cette ambiance globale s’avère un atout incontestable pour les futurs diplômés, qui dévoilent ainsi leur capacité d’autonomie, qui se constituent un réseau, qui démontrent des qualités d’adaptabilité très recherchées par les entreprises. Académiquement et humainement, l’International est un élément incontournable pour un élève ingénieur.
Le corps professoral est à l’avenant. « La composante multiculturelle des classes est passionnante, elle permet des interactions très enrichissantes sur les approches pédagogiques, les façons de voir le métier d’ingénieur », remarque Cyril Marteaux. Des enseignants vont régulièrement dispenser des cours dans les pays où l’école est présente. L’ESIGELEC compte aussi une cinquantaine de « visiting professors » issus des universités partenaires qui viennent enseigner en anglais.
Une forte attractivité
Pour valoriser son action auprès des étudiants et des établissements internationaux, l’ESIGELEC met en avant l’architecture très professionnalisante de ses formations. « C’est un aspect qui attire l’attention, comme la possibilité d’effectuer des stages en entreprise en France », témoigne Cyril Marteaux. Cette relation étroite avec l’entreprise, le fait que des professionnels donnent des cours ou que des étudiants réalisent des projets en lien avec le monde du travail, tout cela pèse beaucoup dans la réputation de la formation d’ingénieurs en France en général et dans celle délivrée par l’ESIGELEC en particulier. « Les jeunes sont très motivés par la possibilité de décrocher un emploi en France », poursuit Cyril Marteaux.
Un des autres atouts volontiers mis en avant, « l’environnement France », l’image du pays, mais aussi la carte rouennaise, qui joue un rôle très attractif par sa position géographique ou encore son tissu industriel très dense.
Dix programmes partiellement délocalisés
L’ESIGELEC veut avant tout tisser des relations partenariales fortes, instaurer de la confiance auprès des établissements, des familles, des candidats. L’école organise un véritable soutien à la mobilité, avec l’implantation de bureaux de représentation permanents, notamment en Chine ou en Inde. « Ils ont pour rôle de mettre en œuvre les campagnes de promotion et les processus de sélection, mais aussi d’aider les jeunes dans leur installation en France ».
Selon les destinations, l’ESIGELEC adapte son fonctionnement, sa pédagogie, ses appuis. Ainsi, en Chine, c’est un accompagnement méthodologique, linguistique et culturel qui est mis en place, pour des périodes de deux semaines à une année, qui permet d’amener progressivement les étudiants au sein du programme ingénieur. Cet accompagnement se retrouve jusqu’aux lycées chinois où des jeunes sélectionnés par l’ESIGELEC et ses partenaires sont formés au français, viennent dans le cadre d’écoles d’hiver, pour se préparer au mieux à intégrer les cursus. « Nous avons déployé cette action dans plusieurs villes comme Hangzhou, Shanghai, Pékin et Canton ».
En Afrique, « nous nous déplaçons régulièrement, en organisant une quinzaine de missions par an », décrit Cyril Marteaux. Dans ce continent, l’ESIGELEC a créé depuis 2004 des classes préparatoires (au Sénégal, Cameroun et Bénin) qui permettent aux jeunes africains de se former pendant deux ans au niveau local puis de rejoindre l’école pour les trois dernières années du cycle ingénieur. « C’était une première dans la coopération entre la France et les pays d’Afrique francophone. C’est une fierté pour nous d’avoir été, avec d’autres établissements, pionniers dans ce domaine », souligne Cyril Marteaux.
Au total, l’ESIGELEC compte dix programmes partiellement délocalisés (au Bénin, au Cameroun, au Sénégal, en Chine, en Inde, en Biélorussie et au Sri-Lanka) auxquels s’ajoutent les deux bureaux de représentation en Chine et en Inde.
D’autres frontières à conquérir
L’ESIGELEC continue à explorer de nouvelles opportunités, car l’internationalisation, c’est aussi la diversité des destinations. L’Amérique latine en fait partie, avec comme point d’entrée la Colombie, très sensible au fait français, avec un réseau de lycées et d’alliances françaises très bien organisé et qui cherche des alternatives aux formations existant aux États-Unis. « Nous avons pour idée d’intégrer de jeunes Colombiens dans nos programmes. Nous menons la prospection avec les autres écoles du concours Avenir », explique Cyril Marteaux.
L’International demeure un objectif incontournable, avec d'autres frontières à conquérir, des projets de création de Campus à l’international avec des programmes totalement dispensés à l’étranger et conduisant à un diplôme de l’école, certains totalement en langue anglaise, la réflexion sur la mise en place de nouvelles formations telles que le « Bachelor », très prisé à l’International, tout en continuant à solidifier les partenariats actuels. Les Campus à l’international permettraient de délivrer des formations de qualité aux étudiants locaux, et aussi d’y recevoir potentiellement des étudiants venant de France pour un semestre d’études.
Et au-delà de ces démarches, il reste l’aventure humaine. « Nous aidons des jeunes à trouver leur voie, nous contribuons à changer leur vie », constate Cyril Marteaux. « Il est toujours émouvant de retrouver des personnes qui ont une formation, un emploi, alors qu’on les avait rencontrés quelques années auparavant et qu’ils se cherchaient. De plus, ils deviennent des ambassadeurs de l’école et de la France, ils représentent des « success-stories » qui servent de base à nos campagnes de communication ».
Une Summer School portée par le centre de formation en français langue étrangère FRENCH IN NORMANDY et l’ESIGELEC a été mise en avant (avec trois autres programmes) par Campus France (un établissement public chargé de la promotion de l’enseignement supérieur français à l’étranger et de l’accueil des étudiants et des chercheurs étrangers en France) au sein de son catalogue. Il s’agit de promouvoir la méthodologie d’enseignement « à la française » dans le domaine technologique, mais aussi la culture et la langue française. L’offre de l’ESIGELEC est ainsi valorisée dans une campagne de communication délivrée dans l’ensemble des espaces campus France dans le monde. « Ce programme est le fruit d’un partenariat de longue date avec le centre de formation en français langue étrangère French In Normandy. Il s’étend sur trois semaines en juin, en collaboration avec l’Université de Rouen Normandie, l’INSA Rouen Normandie et le CESI », précise Cyril Marteaux. |
Contact : Cyril Marteaux, Directeur des Relations Internationales cyril.marteaux@esigelec.fr